Asnières-sur-Seine

Asnières-sur-Seine est une ville des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France, au nord-ouest de Paris. Située à moins de 10 km du centre de la capitale et à moins de 10 minutes de la Gare Saint-Lazare via les transports en commun, la ville compte désormais près de 85 000 habitants. Asnières devenue Asnières-sur-Seine en 1968 a maintenu sa double vocation de ville au cadre de vie préservé (de nombreux parcs jouxtant les ensembles immobiliers) et accueillant des zones d’activités tertiaires (bureaux, commerces) créées pour se substituer aux unités industrielles.

Son patrimoine et sa vitalité culturelle justifient une visite à l’occasion d’un séjour en région parisienne.

Découvrir le patrimoine d’Asnières-sur-Seine débute par celle de son plus ancien édifice remarquable : un joli château édifié entre 1750 et 1752 pour le marquis de Voyer d’Argenson. Ses plans furent dessinés par Jacques Hardouin-Mansart, architecte du roi, et ses intérieurs furent également décorés par des artistes réputés. Désormais propriété de la ville, il a été restauré et s’avère un bel exemple de l’architecture résidentielle du XVIIIe.

A voir également, l’église Sainte-Geneviève, reconstruite au début du XVIIIe pour se substituer à une première église du XIIe devenue trop exiguë. On notera que le portail est surmonté d’une statue moderne de sainte Geneviève, une réplique de celle du Sacré-Cœur de Montmartre. Le clocher sur une tour carrée est également intéressant.

Plus récent, l’hôtel de ville édifié de 1897 à 1899 est réputé comme représentatif de l’architecture républicaine d’apparat. Son caractère majestueux (façade ornée de bas-reliefs) et son agencement intérieur (escalier, galerie, salle des mariages et coupoles sculptées, sans oublier des peintures de Paul Signac) démontrent de fait une réelle volonté de doter la ville alors en plein essor d’un bâtiment de prestige.

Dans un genre différent, le musée Vuitton, qui jouxte les ateliers historiques de la célèbre marque, a été installé dans une maison de style Art nouveau. Abritant des œuvres originales et les archives de la société, il est ouvert au public de manière très ponctuelle (quelques jours par an seulement).

Un site a par ailleurs contribué à la notoriété de la ville : le cimetière des animaux (dit aussi cimetière des Chiens). Créé en 1899, on y trouve les sépultures de chats, chiens, oiseaux, chevaux… ou lions. Les monuments funéraires sont parfois monumentaux voire extravagants. A voir notamment, le monument à la gloire de Barry, un chien des moines de l’hospice du Grand Saint Bernard qui sauva 40 personnes, ou celui rendant hommage aux chiens policiers victimes du devoir. Sont inhumés en ce lieu également des animaux vedettes (comme Rintintin) ou ayant appartenu à des célébrités (Saint-Saëns, Courteline, Sacha Guitry). Plan distribué à l’entrée.

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